Grand écran
Ouverture. Plan large sur
Un paysage chargé d’ombres
Forêt de souvenirs et d’éraflures
Rires cristallisés dans l’ambre
La suite est mouvementée
Une caméra s’affole, s’envole
Carousel de gens, contres et plongées
Vers quoi ? L’attente est folle
Et le spectateur épuisé
Par ce rythme étouffé
Par ce tempo torsadé
Par ces espoirs mâchouillés
Bientôt, le cinéma d’or
Troque comédie contre drame
Les larmes deviennent pléthores
Et rompent sec le charme
Fondu au noir, clap et fin
L’illusion ne doit plus durer
Terminée l’histoire, bel’ et bien
La prochaine séance peut commencer.
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