Trameurs : Une pause avant le sprint final
Il y a quelque temps déjà (un an et demi, je crois), je me préparais à une quatrième réécriture de Trameurs, dans le cadre d’un cycle CoCyclics (si vous voulez en savoir plus sur ce processus, je vous invite à consulter cette page).
Un an et demi, deux autres romans et quelques nouvelles plus tard, j’ai enfin mis un terme à cette réécriture, qui a encore bouleversé toute la deuxième partie du texte, dont le final. Il y a encore des éléments (notamment dans cette seconde partie) qui me posent souci, mais je crois que je suis arrivée à un nouveau stade d’essoufflement… Cela fait maintenant presque 4 ans que je côtoie Vadir, Gama, Mélodie et toute la clique, et après 4 réécritures (de plus en plus affinées, mais tout de même), j’ai besoin de refaire une pause.
Au fil des textes, je me rends compte que prendre son temps est quelque chose d’essentiel, pour moi.
D’abord parce que je suis capable de me lasser assez vite d’un univers ; un peu comme pour les voyages, je n’aime pas stagner à un seul endroit, je suis plutôt du genre à vouloir vadrouiller, découvrir sans cesse de nouvelles choses. Avec Trameurs, j’atteins vraiment le paroxysme de ce sentiment de lassitude.
Ensuite, parce qu’à dépenser trop de temps sur un même texte, qu’il soit long ou court, je finis par ne plus voir ses forces du tout. En janvier, ça faisait bientôt un an que je n’avais pas pris de nouvelles de mes Trameurs, et les retrouver après si longtemps m’a fait plaisir, comme lorsqu’on revoit des vieux amis après un temps d’absence. Aujourd’hui, certains traits de leurs caractères me pèsent à nouveau et je ressens le besoin de prendre des vacances.
Et puis enfin (et surtout !), après un an de vadrouille dans d’autres univers, d’autres styles, après un an à écrire tous les jours ou presque, je me suis aperçue que j’avais appris des choses 😀 (sisi, je vous jure !!). Je repère et corrige désormais certaines de mes maladresses plus facilement, je me sens aussi plus à l’aise dans l’écriture de scènes d’action et dans la mise en place d’une ambiance. De fait, beaucoup de défauts de Trameurs, lors de mon retour en janvier, m’ont littéralement sauté aux yeux, et j’ai ressenti plus d’aisance à travailler dessus.
Bref, vive les pauses, et ça tombe bien : la 3ème phase d’un cycle CoCyclics est d’abord un travail mené par les bêta-lecteurs, ce qui va me permettre de m’éloigner une fois de plus de ce texte.
Jusqu’au sprint final (sans doute à l’automne, pas avant).
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Colcoriane
Je te rejoins tout à fait sur ce besoin de prendre son temps ! Moi aussi, j’ai besoin de faire des pauses de temps à autres pour retrouver mon énergie sur un projet.
Je suis sûre que tu vas nous faire un super boulot sur la dernière partie du cycle, en attendant, tu as bien raison de profiter de regarder les autres bosser ^^
liliebagage
Merci Colcoriane 🙂 En tout cas je vais faire tout pour !!!
Florie
Bravo pour toutes ces étapes et ces avancées en tout cas, on oublie parfois que c’est un travail de longue haleine, le travail d’un roman! J’ai l’impression que ce passage en cycle est très bénéfique pour toi en tout cas, bonne pause avant la dernière ligne droite 🙂
liliebagage
Oui, en l’état, je crois que toutes les nouvelles expériences d’écriture, tous les nouveaux textes sont bénéfiques (le cycle ne fait pas exception), parce qu’on n’arrête jamais d’apprendre et de progresser si on continue de remuer le stylo (ou de taper sur notre clavier :p )