SimPlement : le site d’échanges de services de presse
*Regarde la date du dernier billet* 4 juillet…
*Regarde la date d’aujourd’hui* Boaf ! Ça aurait pu être pire ! 😀
Hello les ptits loups, j’espère que vous avez passé un bel été. Il est temps pour moi de reprendre du service par ici… Avant de revenir faire un billet pour vous parler de mon actualité d’auteur (et des travaux en cours d’écriture), je voulais vous parler d’un site internet qui pourra sans doute intéresser certain.e.s d’entre vous.
Oui, vous : auteurs (indépendants ou non), éditeurs en recherche de chroniqueurs, et bloggeurs livres/booktubeurs.
SimPlement est un site internet avec une mission bien précise : faciliter l’échange de services de presse (SP).
Pour celles et ceux qui se demandent ce qu’est SP, c’est un exemplaire (papier ou numérique) d’un ouvrage, généralement distribué par une maison d’édition à un journaliste. Aujourd’hui, le monde de l’édition et les relais d’information ayant évolué, les SP sont parfois envoyés par les auteurs (quand ils sont indépendants, quand ils sont engagés dans une démarche d’auto-édition…) à des chroniqueurs web qui n’ont pas besoin de brandir une carte de presse pour écrire d’excellents avis détaillés sur leurs lectures.
À l’occasion de la sortie des Larmes de Yada en mai dernier, et forte de quelques exemplaires à distribuer, j’ai donc décidé de vérifier ce que ce site avait dans le ventre.
1. Une interface sobre, simple et intuitive
Les couleurs de l’interface de SimPlement rappellent très fort celles d’un réseau social bien connu. Toutefois, s’il est possible d’échanger des messages entre membres du site, SimPlement n’a pas vocation à remplacer Facebook. L’interface est minimaliste, les seules illustrations que vous croiserez seront très probablement les vignettes profils des membres et les couvertures des ouvrages. Si j’ai un bémol à exprimer, c’est sur l’accessibilité visuelle du site (la police et les éléments d’affichage sont minuscules… surtout dans les commentaires et la messagerie privée. Heureusement qu’aujourd’hui on a le CTRL + mollette. Notez que je n’ai pas essayé de visualiser le site sur mon smartphone, je ne sais pas ce que ça donne mais je pense, vu sa réaction au zoom/dézoomage, qu’il doit s’adapter à la taille de votre écran).
À l’inscription, vous avez le choix entre un profil éditeur/auteur ou un profil chroniqueur, avec une petite personnalisation de l’interface qui suit : d’un côté, la possibilité de proposer des SP ; de l’autre, la possibilité de poster des chroniques.
Les fonctionnalités ne sont pas nombreuses, mais elles suffisent amplement et répondent à la mission du site. Création d’un profil, calendrier de suivi des chroniques, récapitulatif des notifications, possibilité de bloquer un membre et de gérer ses relations (abonnements aux SP d’un auteur quand on est inscrit en tant que chroniqueur, par exemple). La FAQ est très lisible et passe en revue les principales questions de fonctionnement que je me suis posée à l’usage. Ceci étant dit, SimPlement est tellement facile d’utilisation qu’il est bien possible que vous n’ayez jamais besoin de la consulter.
2. Le profil : un outil de sélection efficace (mais à améliorer)
Je ne vous ferai un retour que sur ce que je connais, à savoir que j’ai ouvert un compte auteur et que j’ai donc été amenée à regarder des profils de chroniqueurs. Au début, j’ai reçu pas mal de demandes de lecteurs intéressés par la présentation de l’ouvrage. N’ayant qu’un nombre limité de SP à distribuer, je devais trouver un moyen de faire une sélection. (Notez que vous avez aussi la possibilité, en tant qu’éditeur / auteur, de proposer votre SP par message direct à un chroniqueur que vous aurez choisi au préalable).
Le profil d’un chroniqueur est plus ou moins détaillé et complet. À la recherche, vous vous rendez compte qu’il y a beaucoup de « bruit » : de nombreux chroniqueurs indiquent trop de « genres de prédilection » afin d’avoir la chance d’apparaître dans le moteur/d’être choisis, à mon avis. La saisie des « genres de prédilection » (qui fonctionnent comme des hashtags twitter et se transforment en mots-clés cliquables afin d’affiner la recherche) est libre, ce qui signifie que, pour trouver tous les lecteurs de « science-fiction », il faudra rechercher sur « sciencefiction » (sans le tiret), « sf », etc. Ça rend la chose un peu fastidieuse.
Heureusement, il reste la présentation libre, qui permet à mon sens de se faire une idée plus précise de la personne. Le chroniqueur peut aussi indiquer sur quels réseaux sociaux il est inscrit (babelio, facebook, twitter, instagram, livraddict, booknode, etc.) mais attention : j’ai l’impression qu’il ne peut indiquer qu’un seul « média de publication » pour sa chronique (souvent, le blog).
Ce qui fait que, quand vous sélectionnez un chroniqueur, vous ne pouvez jamais être certains de quel(s) réseaux il va utiliser afin de relayer son avis (à moins qu’il le précise directement dans sa présentation libre ou les messages que vous échangez avec lui). C’est vraiment un détail vous me direz, mais je trouve que ça aurait été une info complémentaire intéressante 🙂
3. Un suivi rigoureux des SP (et des chroniques associées)… évaluation à l’appui !
L’intérêt de SimPlement, c’est l’engagement auquel il pousse. L’engagement d’un éditeur à fournir le SP, mais aussi celui du chroniqueur qui le reçoit à respecter les délais pour son retour sur l’ouvrage. Cet engagement est double, car une évaluation (faite par les deux membres engagés) est attendue en fin d’échange, et visible par tous. Du côté de l’éditeur / auteur, les trois critères de notation de la chronique sont les suivants : qualité de la chronique / respect des délais / cordialité et communication. Ce qui est évalué, c’est bien le respect des engagements pris (et non le fait que vous soyez ou non content du contenu du retour sur votre ouvrage !!).
Les chroniqueurs engrangent ainsi un « score de confiance » (et débloquent des badges) qui peut encore être utilisé pour faire une sélection entre eux (mais je trouve que ça a un effet pervers, parce que ça a tendance à favoriser ceux dont le score est déjà très haut, des chroniqueurs qui ont peut-être déjà beaucoup de SP sur leur pile à lire…)
Le suivi des envois, l’accès aux cordonnées est facilité : il y a des validations pour toutes les étapes du processus (acceptation de l’échange / validation de l’envoi postal ou numérique / suivi de l’état de lecture du SP / validation de la chronique / validation des évaluations…), ce qui me laisse une impression positive de rigueur à l’usage (sans que ce soit rigide).
En résumé, SimPlement est un outil que je vous conseille chaudement. Je pense qu’il a de beaux jours devant lui et, comme il vient à peine de naître (il n’a que quelques mois au compteur), j’entrevois une bonne marge de progression 🙂 D’autant que son utilisation est gratuite (il existe une version premium, mais vu que le palier gratuit permet 60 invitations et 3 envois de SP par mois, vous avez de quoi voir venir !!!)
Il ne me reste plus qu’à remercier Olivia Lanchois, touche à tout et surtout excellente blogueuse livre de My Inner Shelf, qui m’a encouragée à m’y inscrire ! Pour celles et ceux qui testeraient après ce billet, n’hésitez pas à venir en parler en commentaires 🙂
A très bientôt !
My Inner Shelf
Aaaah ! Tu as vu comme c’est chouette ce site ?! 😀 Simple et efficace ! Après je pense qu’il doit y avoir moyen de faire remonter tes remarques et suggestions d’auteur au créateur du site. En tout cas il a fait un super boulot !
liliebagage
Oui, c’est vraiment un très bon outil 🙂
Pour les remarques, je l’aurais fait si c’était vraiment bloquant pour l’utilisation… Mais franchement, c’est de l’ordre du pinaillage 🙂
Anaïs La Porte
Ça a l’air intéressant ! Je branche mon éditeur dessus 😉 Merci pour l’info.
liliebagage
De rien m’dame ! 🙂
Colcoriane
Merci pour cette info très intéressante 🙂
Du coup, j’ai testé côté chroniqueur – en attendant d’avoir des ouvrages à proposer côté auteur. C’est tout aussi simple d’utilisation, et à ma grande surprise une heure après mon inscription j’avais déjà deux propositions de SP. A savoir, si on veut les deux profils, chroniqueur et éditeur/auteur, il faut créer deux comptes, avec deux adresses mail différentes.
Pour information, on peut bien sélectionner plusieurs medias de publication, seulement les réseaux sociaux ne sont pas dans la liste ; en plus de blog il y a presse numérique ou écrite (ce qui me fait bien rire parce que ça ne précise pas grand chose :-D), podcast vidéo ou audio, télévision ou radio. Je pense que les réseaux sociaux et sites de style livraddict ne sont pas considérés comme des medias de publications mais comme de simples moyens de relayer la chronique après publication.
Je regrette aussi la multiplication des libellés pour un même thème, mais pour le reste c’est effectivement un site très bien étudié, facile d’utilisation et qui pourra certainement s’avérer très pratique. Je suis juste déçue d’avoir loupé le coche pour me proposer comme chroniqueuse pour Les larmes de Yada 🙂
liliebagage
Merci pour ce retour côté chroniqueurs, Colcoriane 🙂 Tu as sûrement raison pour les réseaux sociaux, même si je trouve ça étonnant car, certains « réseaux sociaux » littéraires (je pense à babelio, booknode, goodreads etc) pourraient très bien être considérés comme des « médias de publication », puisqu’on peut justement y publier des avis complets. Et merci de ton intérêt renouvelé pour les Larmes <3 <3
Kirsteen Duval
A reblogué ceci sur kirsteen duvalet a ajouté:
Un petit pas pour moi, un grand pas pour… moi !
Voilà, j’ai franchi le pas et me suis inscrite sur le site SimPlement. eh oui, écrire c’est bien, mais être lu c’est top ! Et pour être lu, il faut se faire connaître, d’où l’intérêt de ce site qui met en relation auteurs et blogueurs. Voilà, il fallait y penser. Ils y ont pensé et, chose génialissime, ils l’ont fait !
Je vous laisse découvrir le fonctionnement de ce site à travers l’article de Lilie Bagage !
Kirsteen Duval
Excellent article, je reblogue 😉
liliebagage
Merci pour la diffusion 🙂 (et bons échanges sur SimPlement !!)
Kirsteen Duval
Ça y est ! J’ai déjà un retour 😉
Marguerite Lael Chezlaventurierdesreves
bonjour et merci pour cette présentation, il y a une question à laquelle je ne trouve pas de réponse : qui définit le délai avant la parution de la chronique ? est ce l’auteur/éditeur, ou un accord commun ?
liliebagage
Bonjour Marguerite !
Selon mes souvenirs, c’est le chroniqueur/blogueur lui-même qui indique une date de rendu (et tâche de s’y tenir !) lorsqu’il fait une demande de SP ou accepte d’effectuer une chronique. Bien sûr, c’est une date indicative (le chroniqueur peut publier son avis avant ou après. Dans ce deuxième cas, il prend le risque d’une évaluation négative)