DMV #11 : Space Engine, vers l’infini et l’au-delà !
M’étant mise à l’astronomie il y a peu par curiosité (et pour des besoins d’écriture), on m’a conseillé un excellent logiciel de simulation d’univers, j’ai nommé Space Engine (SE)
Jusqu’à le découvrir, je faisais mumuse sur Universe Sandbox que j’avais acquis il y a quelques années sur Steam. Le premier avantage de Space Engine, c’est qu’il est gratuit et qu’il continue d’évoluer au gré des ajouts de son développeur, Vladimir Romanyuk.
Alors, que nous offre SE ?
Grâce à ce simulateur, vous pourrez explorer un terrain de jeu très vaste, beaucoup plus vaste que notre planète bleue ou même que notre galaxie. Vous pourrez sauter d’étoiles en planètes, découvrir des merveilles aux confins de l’univers connu… et inconnu. Le menu Planétarium permet en effet d’effectuer une recherche parmi des centaines d’objets stellaires répertoriés. Exemple pris au hasard dans la liste : la planète kepler-1513 b, pour laquelle on peut consulter un bataillon de caractéristiques (physiques, atmosphériques, orbitales…).
Mais vous pourrez aussi repérer, grâce aux calculs qui sous-tendent le logiciel, un objet correspondant à vos propres envies… Vous recherchez un système double ? une planète glacée entourée d’anneaux ? Ou bien un système avec des planètes gazeuses uniquement, et la vie ? C’est tout à fait possible. Quelques critères à renseigner, un filtre efficace, et vous voilà avec une liste de résultats sous les yeux…
Il n’y a plus qu’à sélectionner l’heureux élu pour l’étudier ensuite de plus près.
L’interface, si elle peut faire peur de prime abord (beaucoup de boutons d’options, des tableaux foisonnants de données…), est plutôt intuitive. Le logiciel a aussi le mérite d’avoir été traduit dans notre langue, pour les allergiques de l’Anglais 😉
Une fois que vous vous approchez d’un objet, la navigation peut vous donner ses caractéristiques, ainsi que les caractéristiques du système qui l’entoure.
Plusieurs vues sont disponibles. Vous avez la possibilité de vous déplacer dans le système, d’observer les orbites et le mouvement des astres (en accélérant le temps), de zoomer sur chaque objet et de le renommer, et même… de vous poser à la surface d’une planète afin de vous rendre compte par vous-même de la présence d’eau, ou de la réfraction de la lumière à travers l’atmosphère (si celle-ci est présente sur l’objet étudié, bien sûr !).
Les options d’affichage, que ce soit dans la vue de navigation stellaire ou la vue planétaire, sont activables ou désactivables à l’envie. Ainsi, si vous voulez atterrir mais vous débarrasser de la présence de l’atmosphère afin d’admirer un ciel étoilé sans filtre, c’est faisable.
Le petit plus de ce DMV (que je n’ai hélas pas encore eu le temps d’explorer) : la création de vaisseaux spatiaux à intégrer au module de navigation (oui oui, vous avez bien lu).
J’aurai du mal à vous présenter l’ensemble des facettes de Space Engine dans un simple billet de blog. Si ça vous intéresse, je ne saurai que trop vous conseiller de le télécharger et de l’installer sur votre propre machine, pour voir ce qu’il a dans le ventre.
N’hésitez pas à me dire ce que vous en pensez !
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